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24 février 2020

femme battue, policier

Après le policier presque fantastique Avalanche hôtel, l’auteur revient à du policier plus classique.

Nous sommes au Bastion, le New36. Tomar Khan et son équipe prennent peu à peu possession des locaux, une nouvelle procureur suit leur enquête : celle d’une femme retrouvée suicidée dans une piscine municipale.

Rhonda, suivant son instinct, fouille dans le passé de la victime. Si ses suspicions se tournent d’abord vers le maître nageur qui a eu une relation avec Clara, elle va devoir chercher plus loin la cause de la mort de la jeune femme.

Pendant ce temps, Tomar est au prise avec une enquête sur la mort d’un ancien collègue. Il est suspecté d’être le meurtrier. Son mentor et maître de boxe va l’aider à dénouer les noeuds de l’affaire et découvrir la vérité.

N’oublions pas Ara, la mère de Tomar, au prise avec son voisin du dessous.

Dans ce roman, l’auteur se penche sur le calvaire des femmes violentées par leur mari ou amant. Comme Clara, certains hommes resserrent leur emprise petit à petit sur des femmes toujours désireuses de faire plaisir sans cesser de sourire.

Sans scènes traumatiques, l’auteur montre le jeu pervers du dominateur sur sa proie, l’obligeant au suicide forcé. Non encore reconnu par la loi. Implacable !

L’image que je retiendrai :

Celle de ces femmes qui pleurent ou crient sous l’eau. Cela m’est arrivé, parfois, dans ma vie.

Une citation :

Cette mémoire là ne s’en va jamais. On n’apprend à vivre avec, on la subit toute sa vie. Et une simple phrase, une simple intonation suffit à la faire surgir, à nous transporter des années en arrière au milieu de l’horreur. (p.92)

https://alexmotamots.fr/celle-qui-pleurait-sous-leau-niko-tackian/


8 janvier 2020

Aussi bon que les précédents.

Comme l’année dernière, la rentrée d’hiver s’ouvre avec la parution du nouveau titre de Niko Tackian : Celle Qui Pleurait Sous L’Eau.

Et comme l’année précédente, les fans de romans policiers ont de quoi s’en réjouir.
Dans ce nouveau roman, nous retrouvons pour la troisième fois le Commandant Tomar Khan.
Après Toxique et Fantazmë, nous replongeons (sans mauvais jeu de mots) donc au milieu de l’équipe de Tomar pour une nouvelle enquête.

Le corps de Clara est découvert un matin au beau milieu d’une piscine publique, et, à première vue, le suicide ne fait aucun doute.
Si Tomar est prêt à classer l’affaire, Rhonda elle est persuadée que cette mort n’est pas aussi simple qu’il n’y parait.
Alors pendant que le commandant Khan tentera de se sortir d’une sale affaire dont il ne garde pas de souvenirs, c’est elle qui va prendre les choses en main pour aller au bout de cette enquête et de son intuition.

Comme d’habitude avec cet auteur l’histoire démarre vite et fort. Les chapitres s’enchaînent rapidement tant le lecteur devient vorace à vouloir connaître le fin mot de ces deux enquêtes.

Les des grands points forts de Niko Tackian est sa capacité à créer chez nous une empathie très forte envers ses personnages, et ce nouveau titre échappe encore moins à cette règle que les précédents.
C’est dire à quel point cela fonctionne parfaitement.

Une autre des qualités de l’auteur c’est sa spécificité à nous offrir des histoires très cinématographiques, où chaque chapitre équivaudrait à une séquence (sûrement aidé en cela par sa casquette de scénariste).
Une technique qui opère complètement et qui rend ce polar absolument addictif.

On lui pardonnerait presque de nous offrir que 240 de lecture. Surtout qu’il parvient parfaitement à tout boucler avant le point final.

Si je dis « presque » c’est uniquement parce que qu’une fois la dernière page tournée, on se retrouve à attendre avec impatience son prochain roman, que l’on prendrait pourtant plaisir à enchaîner tout de suite après tant son style est efficace.

Je ne peux donc que vous conseiller fortement de lire ce roman.
Pour les messages importants qu’il véhicule, déjà.
Et pour le plaisir de retrouver cette plume, bien évidemment !




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