L'inspecteur chef Gamache, personnage particulièrement attachant, enquête sur la mort mystérieuse d'un archéologue dans une bibliothèque anglophone du Québec ; en même temps, l'inspecteur Beauvoir revient sur une enquête passée, avec cette question : Pourquoi Olivier, le présumé coupable, aurait-il déplacé le corps ?...
Au delà de ces deux enquêtes, toutes les deux bien ficelées et haletantes, les deux inspecteurs vivent avec le fantôme d'une opération policière qui a mal tournée, et qui fera la liaison entre les deux enquêtes. Ces flash-back nous dévoilent peu à peu cette mission "ratée" qui est tous aussi prenante que les deux investigations.
Un TRES très bon polar à ne surtout pas manquer !
N'hésitez pas à lire ses autres polars, et notamment "Défense de tuer" !
Pourquoi Olivier aurait-il déplacé le corps ? Depuis la précédente enquête et l’arrestation d’Olivier, Jean-Hugues ne cesse de poser la question au chef de la sécurité du Québec, Gamache. Il demande donc à son adjoint de rouvrir officieusement l’enquête.
Pendant ce temps, Gamache est à Québec avec son ami Émile, en pleine dépression après la mort de son lieutenant Morin dont les circonstances nous serons dévoilés petit à petit. C’est la seconde enquête dans l’enquête.
À Québec, Gamache se trouve joint à une enquête concernant la mort d’un chercheur de trésor dans la Litt and His Society. L’occasion pour l’auteur de nous parler des difficultés de communication entre anglos et francophones, mais aussi du personnage de Champlain (que j’ai découvert).
Il est beaucoup question de dépression, dans ces pages, mais aussi de vie, surtout. La nation Cri n’est pas oublié, encore une fois.
L’auteure place également le mariage au centre des réflexions de Gamache.
Une enquête en deux volumes pour une auteure qui sait mettre l’humain au centre de ses récits.
L’image que je retiendrai :
Celle d’Armand allant se promener chaque nuit avec son chien, à 3 heures du matin dans les rues enneigées de Québec.
Quelques citations :
« Les choses sont plus solides à l’endroit où elles ont été cassées » avait dit l’agent Morin. (p.335)
« Mais Gamache le savait, Henri continuerait d’essayer. Il ne perdrait jamais espoir. » (p.378)
« Et sur la nécessité d’à la fois respecter le passé et s’en détacher. » (p.385)
http://alexmotamots.wordpress.com/2015/11/02/enterrez-vos-morts-louise-penny
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