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Informations
EAN13
9791091902786
ISBN
979-10-91902-78-6
Éditeur
Fario
Date de publication
Nombre de pages
64
Dimensions
17,2 x 13,8 x 1 cm
Poids
128 g
Langue
français

Le Repos du cavalier

Gustave Roud

Fario

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Vendu par La Petite Librairie
Sur commande, habituellement expédié sous 4 à 7 jours ouvrés
14.00
Présentation

Paru en 1958, Le Repos du cavalier rassemble huit proses qui consacrent une errance du marcheur, en quête d’une réponse qui ne peut être aperçue ou sentie que fugace, instantanée, labile : elle surgit ici, quelque fois, sous une forme ou une autre, et c’est toujours le sentiment d’une présence. Le plus souvent à une distance d’astres des autres vivants, l’homme sans but qui glisse au fil des brumes et hante ici les paysages du Haut-Jorat croise cette présence : la fleur qui lui fait signe, la bête qui lui offre un chant ou un regard, le paysan tenant au poing son outil ou menant son cheval, l’ami lointain qui soudain revient dans le cœur et dont le pas soudain est plus qu’un souvenir, le moissonneur mort qui franchit le seuil de l’auberge et que nul ne voit plus désormais. C’est affaire d’attention, de patience, et de fragilité. C’est l’affaire d’un instant, d’un « éclair infini ». Et puis tout se referme, une lueur se noie dans le grand flot des innombrables , l’homme est repris par la cohue des foules et l’implacable étau du temps.
L’écriture aurait-elle alors la charge de rendre à ces présences, à ces invisibles, une provisoire éternité ?
*
« La Vérité ne pourra jamais nous atteindre. Elle nous cerne de son jeu d’échos et de reflets insaisissables, elle nous effleure soudain comme l’aile du vent frais l’épaule des faucheurs, et fuit… Et nul, parmi ceux que brûle la soif de l’innocence n’en découvrira jamais la source. Seul un miroitement parfois la dénonce à travers les broussailles du réel, comme il arrive aux rivière endormies, mais cette lueur est plus précieuse à notre cœur que son propre sang. Qui l’a surprise un jour, apparue, disparue, au plus profond d’un regard humain n’aura plus désormais d’autre poursuite. Ô sourde quête au long de toute une vie de sable et sous les faux orages de l’aridité ! »
G.R.

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