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Informations
EAN13
9782844463517
ISBN
978-2-84446-351-7
Éditeur
Descartes et Cie
Date de publication
Collection
ROMANS
Nombre de pages
64
Dimensions
19,9 x 16 x 0,8 cm
Poids
167 g
Langue
français

Le banquet

Olivier de Nervo

Descartes et Cie

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Vendu par Librairie La Fabrique
Sur commande, habituellement expédié sous 4 à 7 jours ouvrés
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Présentation

Ce court récit est celui d'un banquet annuel, organisé dans une commune du Nord de la France, Thumeries, appartenant à la couronne de Lille. Ce village est célèbre pour avoir été la localité de départ d'une saga industrielle, celle de la sucrerie Béghin-Say qui connaîtra un développement exceptionnel, aboutissant, à son apogée, à un empire du sucre, premier groupe sucrier français et 5ème mondial. Il reste aujourd'hui, l'entreprise ayant été rachetée, un patrimoine de bâtiments industriels et quelques belles demeures.
L'auteur, qui fait partie de la famille Béghin et qui est né dans cette commune, s'appuie sur ses souvenirs pour raconter ce banquet « des anciens » (plus de 65 ans) que présidait sa grand-mère, conseillère municipale pendant trente ans. Situant son récit en 1980, cet événement lui donne l'opportunité de brosser un tableau léger et drôle de la vie d'un village encore hanté par son glorieux passé industriel, un tableau accompagné de quelques dessins réalisés par la dessinatrice Pauline Perrolet.
On n'est pas ici dans Le Banquet de Platon et la réflexion philosophique est remplacée par une joyeuse et poétique promenade ethnologique. Les habitants de ce village ont conservé des façons singulières de parler, de faire vivre une mémoire collective, celle d'un passé industriel et des vagues d'immigration qui l'ont accompagné, mais aussi celle de la guerre et de la Résistance. On prend ainsi conscience que ce passé, pourtant proche, appartient aujourd'hui à une autre époque. Tous ces rituels qui permettaient de surmonter des clivages sociaux et politiques et d'apaiser des conflits sont devenus irréversiblement surannés. Ils sont remplacés par des réseaux sociaux beaucoup plus conflictuels et moins soucieux des particularismes locaux. On peut avoir la nostalgie de ce que Kant appelait l' « insociable sociabilité », encore présente naguère sous des formes traditionnelles et disparues définitivement.
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