Piéton urbain, de Paris et d’ailleurs, Gilles Ortlieb utilise lui aussi son téléphone portable comme un outil auxiliaire de sa mémoire visuelle. Il a ainsi — malgré leur banalité apparente — collectionné des plaques d’égout chinoise, mozambicaine, indienne, grecques, anglaises, roumaines... y trouvant motif à s’interroger sur un mystère peut-être imaginaire, ou à s’émouvoir pour l’étrange beauté d’une «carto- graphie en acier moulé».
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