S'il vous plaît nous laissez écrire Ce que de bouche n'osons dire. Quelle plus belle introduction que ce sésame de Clément MAROT (1496 - 1544) pour ouvrir Lit sans cieux, et se coucher avec Claire Maurice d'Éternité dans ce lit qui invite les lectrices et les lecteurs à arpenter avec audace, par transposition, leur propre itinéraire érotique. Au travers des acrostiches poétiques, faits de prénoms féminins, tout s'accroche à l'érotisme, nos âmes et nos corps... L'auteur ose avec cette clairvoyance qui faisait dire à Anaïs Nin, L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie. L'auteur avance masqué dans ce recueil de poèmes érotiques. Au contact du papier, les mots se dévoilent, revêtent un petit peu d'éternité. Claire Maurice d'ÉTERNITÉ le sait et en joue ! Car en poésie rien n'est vraiment figé : les sentiments, au fil des acrostiches, se mélangent, prennent une tournure nouvelle. Tout au long de ces textes, des prénoms féminins apparaissent, rêvés ou dissimulés. Poèmes aux femmes rencontrées, liaisons éphémères ou éternelles toujours intenses : l'âme et le corps de ces femmes se matérialisent sous nos yeux, le temps d'une seconde, avant de repartir vers les contrées oniriques qui les ont vus naître... Mais l'on se rend bien vite compte que c'est le sentiment de pérennité qui inspire l'auteur, qu'il sème dans ses poésies, ses vers, son parcours de vie... Peu importe que ce soit un rêve, ce qui compte, pour lui, c'est l'éternité.