Les librairies Agenda Coups de coeur
10 novembre 2014

enquête, humour

Je l'avoue, j'ai eu du mal avec cette lecture qui s'annonçait pourtant charmante. Moi qui ai fait des études de linguistique, je m'en léchais les babines d'avance.

Car le style de l'auteur m'a quelque peu rebuté et a considérablement ralenti ma lecture. Dommage.

Et puis les noms des personnages se ressemblent tous (ou alors je n'étais vraiment pas concentrée) et l'intrigue n'avance pas.

J'ai tout de même aimé "Le rata du grognard" du personnage principal, plat qu'il se prépare tous les jours et à tous les repas afin de pouvoir être au maximum de ses possibilités intellectuelles.

La résolution du meurtre me paraît légèrement brumeuse et quelque peu capilo-tractée.

Un récit qui ne me restera pas longtemps en mémoire, j'en ai peur.

L'image que je retiendrai :

Celle de la tour ronde dans laquelle travaille tout ce petit monde, autour des enfants et des bébés.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/02/30676203.html


8 novembre 2014

20e siècle, famille, Etats-Unis

Le roman s'ouvre sur un double drame et pose ainsi la narration du côté du tragique.

Car ce qui arrive à cette famille n'est rien moins que tragique, tout en étant faussement banal. La vie, quoi.

Alors bien sûr, c'est un portrait en creux de la mère que dessine l'auteure. Mais ce qui m'a intéressé, surtout, ce sont les personnages des enfants : leur caractère et leur parcours de vie.

Ce qui m'a touché, tout de même, c'est l'image finale de la mère qui ne sait toujours pas montrer ses émotions et son affection.

Un portrait de mère des années 1950-1980 qui n'ont pas été élevé dans la démonstration des sentiments.

L'image que je retiendrai :

La dernière, justement, celle d'Hattie serant sa petite fille dans ses bras, tentant de lui marquer sa tendresse.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/31/30676123.html


8 novembre 2014

saga familiale, Texas

J'ai du m'accrocher, au début de ce roman, pour rattacher les personnages à la généalogie familiale, heureusement présente en début de livre.

Chaque personnage raconte sa vie et sa place dans la saga familiale, de l'arrière-grand-père enlevé par les Comanches à la petite fille Working girl des années 60 dans un mon de d'hommes.

Si j'ai eu un peu de mal au début de ma lecture, je dois avouer que j'ai réussi à me laisser emporter par chaque histoire, par chaque personnage haut en couleur.

L'auteur nous donne à voir un pays en construction dominé par la gachette ou le scalp ; un pays dans lequel l'amour a peu de place au regard de l'histoire familiale ; un pays dans lequel c'est encore l'homme qui prend le pas sur la femme.

Est-ce que j'ai aimé cette Amérique violente : non. J'ai survolé certains passages de descriptions de batailles Comanches, pas forcément passionnée par le sujet.

Mais j'ai appris que les peuples Indiens, pour éviter la cosanguinité faisaient de certains de leurs captifs des membres de leur tribu. Que certains "raids" de ces dites tribus pouvaient se produire à des centaines de kilomètres du village. Mais aussi comment et pourquoi l'elevage intensif de bétail s'est développé au Texas, et ne rapporte malheureusement plus rien ; que la survie d'une compagnie pétrolière se joue sur des coups de chance.

Ce roman questionne aussi sur la filiation et les attentes de chaque membre de la famille.

Un des roman passionnant de cette rentrée littéraire.

L'image que je retiendrai :

Celle de la tradition Comanche dans laquelle se sont les femmes qui, la nuit, vont dans les tipis des hommes qu'elles ont choisi.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/29/30844190.html


8 novembre 2014

humour, écrivain

J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le premier chapitre dont le fil directeur ne m'a pas passionné. En revanche, j'ai beaucoup aimé la suite du livre.

Mais il faut dire que je goûte ce genre d'humour : fin mais pas trop, et qui nous en apprend sur le sujet sans être un ponsif.

Une lecture distrayante qui m'a fait passer un bon moment, malgré les répétitions de l'angoisse de la page blanche de l'écrivain.

Oui, je sais maintenant qui a osé inventer cette hérésie qu'est la rentrée littéraire et pourquoi, ainsi que la supériorité du livre papier sur le numérique...

L'image que je retiendrai :

"Pensez à nos amis de New-York privés d'électricité depuis une semaine à cause de l'ouragan Sandy : ils l'ont bien dans le baba avec leur gadget électronique ! Vous, le jour de l'apocalypse, vous vous plongerez dans un bon vieux bouquin et vous lirez le coeur léger à la lueur d'une chandelle en attendant sereinement la fin du monde. C'est pas beau, ça ?" (p.150)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/26/30810377.html


8 novembre 2014

littérature de jeunesse

Après avoir lu le résumé de l'éditeur, je me dis qu'en effet, ces quatre adolescentes ne parlent pas beaucoup de leurs devoirs de maths ou de la dernière interro de chimie. Mais est-ce vraiment ce sujet qui les passionne, finalement ? Je ne pense pas. L'adolescence est un tel bouillonnement du corps, de l'esprit et des hormones que ces chers ex-bambins relèguent bien loin les matières scolaires.


Et même si je n'avais pas lu le premier volet du diptyque "L'elixir d'amour", cela n'a pas gêné ma lecture.

Pour une fois, je peux donc dire que j'ai aimé un roman pour ados. C'est bien écrit, avec des citations de Shakespeare, excusez du peu ; l'intrigue est fine et bien mise en scène.

Un seul bémol : on ne voit pas venir la fin, et c'est un problème. Rien, dans le texte, ne permet de deviner ce qu'il va se passer. Dommage.

L'image que je retiendrai :

Celle de Julia ayant compris l'acte criminel d'Augustin parce qu'elle avait lu sa dissertation.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/23/30787939.html




Vos libraires s'associent pour vous parler du livre AUTREMENT