Les librairies Agenda Coups de coeur
9 juin 2018

Dans le monde de Leora la vie de chaque personne est tatouée sur sa peau. Un tatouage pour chaque moment de la vie. Leora veut elle même devenir tatoueuse afin de trouver sa place dans la société. Mais qui est-elle vraiment ? Que révéleront ses tatouages futurs? Ceux-ci sont-ils des bénédictions? Selon la légende originelle de sa communauté, oui. La déesse marquée s'est battue contre sa jumelle maléfique, la sorcière blanche, afin de sauver son peuple... Pourtant Leora se questionne. Si les tatouages permettent à sa société d'être prospère et juste, pourquoi son père, un homme bon et intègre, possédait-il un tatouage de banni ?

Un livre pour les ados d'hier et d'aujourd'hui, dès 14 ans.

Louise


1 juin 2018

Une fiction où les sentiments s'alternent, entre culpabilité et résilience - car la mémoire joue des tours aux accidentés des absences.
Les éditions Gallmeister réussissent, encore une fois, à mettre en relief cette écriture américaine des grands espaces où l'humanité se confond dans les couleurs se reflétant sur ses paysages miroitants.

Vous ferez la rencontre d'Ann, ancienne professeur de piano. Elle vit désormais avec Wade qui lui-même vivait auparavant avec une autre femme et leurs deux petites-filles. Mais un drame est survenu et a divisé cette famille originelle. Depuis la Nature a recouvert les souvenirs de Wade et Ann tente de les raviver.

Elisabeth


1 juin 2018

Kelen est l'héritier de la puissante famille Ke. Pour que sa famille se retrouve au sommet de la société de magiciens dans laquelle Kelen vit, il doit à tout prix montrer sa supériorité aux autres aspirants mages. Un seul problème : sa magie a disparu. Il deviendra probablement un Sha'Tep, un sans-pouvoir, menant sa famille jusqu'à l'exil.
Le jeune homme décide de mentir au cours de son duel cérémonial : si personne ne remarque qu'il n'a plus de pouvoirs il pourra peut être sauver sa famille. Son plan ne se passe cependant pas comme prévu. Comment mentir correctement face à une jeune femme mystérieuse cherchant vengeance ? Où encore face à la femme de l'empereur, vieille de plusieurs centaines d'années ? A sa sœur, qui a failli le tuer en le mettant au défi ? À sa famille qui lui ment depuis tant d'années ? A un « chacureuil » opiniâtre et buté ?
Toutes les réponses sont dans le premier volet de cette saga en six tomes, à la fois extrêmement bien ficelé et possédant un humour décapant. Pour les ados (et grands ados), dès 14 ans.

Louise


25 mai 2018

Les jours enfuis de Jay McInerney, Editions Points

Dernier volet de la trilogie new-yorkaise de Jay McInerney - le livre peut se lire indépendamment des deux précédents.

Nous retrouvons le couple (personnages principaux) peu de temps après le 11 septembre 2001. Nous suivons le quotidien de Corine et Russel qui vivent dans l'illusion d'être toujours aussi jeunes et branchés qu'auparavant alors que leur quotidien respectif met en lumière leurs problématiques personnelles. S'en suit alors une réflexion sur la vie d'un-e quinquagénaire vivant en couple avec des enfants.
On assistera aux désirs et autre tentations qui jalonnent les vies des individus. L'écriture est bien celle d'un joyeux drille de la littérature américaine des années 90 (même cercle que Bret Easton Ellis – mais beaucoup moins trash et glamour). L'écriture de Jay McInerney est plus aérienne pour décrire les mouvements des esprits et des cœurs qui sont alors mis à l'épreuve par leur époque.

Ce livre est également une réflexion sur le métier d'éditeur, sur les talents émergents ou ceux qui se révèlent moins incroyables sur le long terme. Avec Russel, le lecteur pourra, entre autre, entrer dans les coulisses des nécessaires relations à développer pour promouvoir un auteur que l'on estime talentueux.

C'est avec simplicité que le lecteur se trouve embarqué dans des réflexions spirituelles où le souvenir d'une autre époque poursuit les personnages au fur et à mesure de leur avancée dans le temps. Les thèmes sont actuels et les identifications sont aisées.

Un bon moment solaire !

Elisabeth


22 mai 2018

Sublime

Mikhaïl Tarkovski emprunte à son père Andreï le titre "Le Temps scellé" et amorce ce souhait de transmission à travers l'écriture. Le père Andreï avait inséré des poèmes de son père Arseni dans son ouvrage sur le/son cinéma. Mikhaïl poursuit en modifiant ce titre, déjà poétique, et le colore de l'âme sibérienne.

Dans ce livre, différents portraits permettent la peinture de ces hommes et femmes qui vivent dans une des contrées reculées de la taïga. Mikhaïl Tarkovski se fait conteur et fait le récit des us et coutumes de ses inconnus qu'il parvient à rendre presque légendaires. Au gré de ses épisodes, les sentiments invisibles liant ces habitants éclosent et vous prenez alors part à cette vie originelle au bord du fleuve Ienissei.

Tarkovski chante la Nature que l'on assimile à la solitude, elle-même synonyme de liberté.
"Le Temps gelé" est un voyage, un temps de silence et de recueillement.

Elisabeth




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