Pour un poète du début du XVIIe siècle, il était très commun de placer au seuil de son recueil plusieurs pièces à sa louange, sollicitées auprès de ses pairs, de ses amis ou de sa famille. Cette pratique était à la fois éditoriale, littéraire et sociale, ce qui invite à croiser les regards. Comment ces textes s'inséraient-ils dans l'économie du recueil ? Quels en étaient les codes rhétoriques et stylistiques ? Que nous enseignent-ils sur l'amitié littéraire ? Le recensement et l'étude de près de mille de ces poèmes, dont presque sept cents en français, publiés dans cent cinquante recueils entre 1598 et 1630, nous apportent des réponses à ces questions. Dans la matérialité du livre s'expose le réseau social des amitiés poétiques.
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