Durant les deux années couvertes par ce dix-neuvième tome, la santé de Gautier continue de se dégrader, et moralement il est frappé par la mort d’un nombre croissant de ses contemporains (dont son ami Méry, ou Berlioz qu’il admirait). Ces ravages du temps peuvent cependant se muer en beaux souvenirs, en premier lieu grâce à la reprise d’Hernani (juin 1867), qui introduit une faille dans l’hostilité officielle envers Hugo. Gautier revoit aussi Mercadet ou Vautrin de Balzac, Antony de Dumas ou Lucrèce de Ponsard : autant d’occasions de se replonger dans le passé. Il ne néglige cependant pas les nouveautés théâtrales, voyantes (Patrie ! de Sardou) ou discrètes (Coppée joué par Sarah Bernhardt).
Comme pour les dix-huit volumes publiés depuis 2007, le texte a été établi avec soin et annoté en vue de souligner la richesse de ce regard exceptionnel sur l’histoire du théâtre vivant au XIXe siècle.
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