« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont
je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C’est le récit
d’un isolement, d’un dégagement mais aussi d’une immersion. Le lecteur, pris
dans l’imminence d’une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu
comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s’offrent
comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa
disparition possible. L’espace fait signe par cette petite lumière que le
narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d’aller chercher la source.
Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d’un voyage dans une forêt
animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue
avec lui et une relation s’ébauche dans la correspondance parfaite des deux
personnages. Cette correspondance offre au narrateur l’occasion d’un finale
inattendu. La petite lumière sera comme une luciole pour les lecteurs qui
croient encore que la littérature est une entreprise dont la portée se mesure
dans ses effets sur l’existence.
Un homme vit seul dans un hameau abandonné. Tous les soirs il voit une petite lumière qui s'allume à la même heure dans les bois. Intrigué, il va mener son enquête dans les villages voisins mais personne ne sait qui ...
Lire la suiteVos libraires s'associent pour vous parler du livre AUTREMENT