«Elle a mille / ans la ville, / La ville âpre et profonde ; / Elle résiste à l’usure du monde.» Au moment de la révolution
industrielle, un poète regarde ce que devient la ville : les usines ronflent nuit et jour, la bourse tressaille dès le lever du soleil, le bazar engloutit une foule qui se presse près des comptoirs, le port fourmille et bruisse. On perçoit un désenchantement en même temps qu’une fascination pour cette vie nouvelle. Le temps des mutations représente à la fois une crainte et un espoir : ces sentiments mêlés, nous les
éprouvons aujourd’hui encore. La ville, lieu de tous les possibles ? Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de quatrième.
Dossier par Arantxa Ferraguti
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