V iens donc Jules, disait au bout d'un moment un buveur raisonnable, ne réveille pas les morts, ils ont bien trop de choses à faire, sers-nous donc une tournée… Et Grand-père quittait son piédestal, un peu tremblant, emporté sans doute par le souvenir de cette femme qu'il avait si peu connue, si peu étreinte, et dont la photographie jaunissait au-dessus d'un globe de verre enfermant une natte de cheveux tressés qui avaient été les siens, et quelques pétales de roses à demi tombés en poussière. Il saisissait une bouteille, prenait son vieux torchon à carreaux écossais et, lent comme une peine jamais surmontée, allait remplir les verres des clients.
Un homme se souvient. Quand il était enfant, il a vécu plusieurs années avec son grand-père. L’homme tenait le café de l’Excelsior. Cet endroit est désormais le réceptacle de tous les souvenirs de l’ancien gamin. Au gré de la mémoire, ...
Lire la suiteUn livre aux saveurs d’un temps passé, révolu et de l’enfance. Celui où l’on regarde avec le monde des adultes avec de l’innocence plein les yeux. Avec « Le café de l’Excelsior », on replonge dans l’ambiance des estaminets aux ...
Lire la suiteVos libraires s'associent pour vous parler du livre AUTREMENT