« J’ai aidé la peinture à s’élever au rang d’une vision nouvelle et grandiose… »,
Barnett Newman.
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ꐔĄ㜀$䠀$摧矀d̀oniques, en un sens, à l’âge de l’industrie culturelle. Utopiques, démesurés – comme si se jouait là, dans l’art, un choix de civilisation.
Newman voulait arracher la peinture au formalisme. Son œuvre – il y insiste – est née de la révélation du désastre après la guerre : Auschwitz, Hiroshima. Contre la barbarie, il a cherché à produire des images de haute densité, des totems, des « concrétions d’émotion ». Dans le silence du face à face avec l’œuvre, le regardant doit acquérir un sentiment héroïque de sa condition d’homme.
Mais l’ambition était aussi au cœur du travail quotidien de Newman : « … quand vous êtes dans votre atelier, vous êtes en train de faire la plus belle œuvre qui ait jamais été peinte. Pas la plus belle œuvre que vous puissiez faire : la plus belle qui ait été peinte ! ».
L’édition française des Écrits s’accompagne d’un appareil de notes substantiel qui replace la pensée et la vie de Newman dans le contexte des années 1940-1970 à New York. Une série d’essais sont consacrés à l’analyse de l’œuvre de Newman par Yve-Alain Bois, Carol Mancusi-Ungaro, Suzanne Penn et Pierre Schneider.
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