Cet ouvrage de référence propose un panorama de la figuration de la mort dans l'ensemble de la littérature de la Renaissance, du début du XVIe siècle aux premières années du XVIIe siècle. Sont d'abord étudiés les textes qui, d'Hélinant de Froidmont à Érasme, amorcent une individualisation de la mort, préparant ainsi la représentation intériorisée des auteurs évangéliques. Vient ensuite l'analyse du parcours menant de la mort universelle à la mort naturelle. Avec la littérature protestante, celle-ci subit une humanisation décisive pour devenir une présence éminemment terrestre. C'est sur cette archéologie qu'émerge, autour des figures du « mourir » dans les Essais, une représentation profane qui côtoie le néant et ouvre l'ère d'une conception moderne de la mort.
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