Par-delà l'analyse des processus de globalisation, l'objectif est de définir
les conditions d'un vrai développement, intégral et durable.
Durant des décennies, la croissance a été stimulée par le marché et la
concurrence. De nombreux secteurs financés ou gérés par les pouvoirs publics,
ont été privatisés. Des marchés débridés et des États aux pouvoirs diminués
paraissaient la clé de la compétitivité mondiale des entreprises et des
nations.
Mais les politiques développées par les États en connivence avec les instances
de gouvernance européennes et mondiales ne sont pas les seules explications de
l'ampleur de la globalisation. Les révolutions permanentes dans les
technologies de l'information, de la communication et du transport y
contribuent en favorisant la mobilité et la flexibilité des capitaux, des
biens, des services et des personnes.
Comme tout processus, la globalisation a des conséquences heureuses et
malheureuses. Fatalement, dans le débat sur la globalisation entamé par les
scientifiques, les experts et les citoyens, il y a ceux qui centrent leur
attention sur les aspects positifs et, par ailleurs, ceux qui mettent en
exergue les aspects négatifs. L'objectivité des uns n'est pas nécessairement
celle des autres.
Sans chercher à formuler des jugements de Salomon, on peut viser à maximiser
les conséquences positives et à minimiser les négatives sur les plans
financier, économique, politique, culturel ou social. C'est à la recherche de
solutions et de propositions constructives qu'il s'agit de s'atteler.
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