« Le préposé au service me fit connaître la procédure pour cette opération. Il y avait des paperasses à présenter et puis les frais incombant. C’était un prix hors de ma portée. Je le lui fis remarquer. Il hocha la tête de droite à gauche et se frotta les mains. Puis il me lança : "Et bien dans ce cas, il sera inhumé ici, en France." Je lui répondis : "L’état algérien ne peut-il pas prendre en charge ces frais ?" Il se frotta encore les mains et conclut : "Non, l’état ne peut pas." Il m’expliqua qu’ils allaient faire le nécessaire pour l’inhumer dans le carré musulman d’un des cimetières français. Mais, m’avoua-t-il, avec un regard en coin après cinq ans, il sera déterré et le corps incinéré. Je ne comprenais pas. Le corps où ce qui en resterait, serait brûlé. Un silence se fit. »
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