Les dernières mines françaises de charbon ferment en 1990 dans le Nord-Pas-de-
Calais, en 2004 en Lorraine. C'est la fin de la « civilisation du charbon »,
aux rudes effets économiques et sociaux. Au même moment, émerge pourtant une
réflexion innovante qui ambitionne d’inventer le futur des anciens bassins
charbonniers.
Alors que, pendant plus de 200 ans, le charbon a été la principale source
d’énergie et le puissant moteur de la croissance économique à travers le
monde, la désindustrialisation progressive des bassins houillers constitue un
choc pour les populations comme pour les territoires, souvent traumatisés.
Alors même que l’État (central et/ou local), le « marché » et les différents
acteurs de la société peinent à retrouver un équilibre leur permettant de
jouer pleinement leur rôle. Des initiatives, à toutes les échelles, surgissent
et renouvellent le rapport des hommes à leur territoire.
Reprenant à leur compte le concept de « résilience » popularisé par Boris
Cyrulnik, une trentaine de chercheurs en sciences sociales (historiens,
géographes, économistes, aménageurs, sociologues, anthropologues,
archivistes…) relèvent le défi et font de ces territoires de la mine un
terrain d’analyses et d’expériences. Selon les cas, ils examinent les
pratiques à l’œuvre dans le passé, dressent le bilan des actions publiques et
privées menées avant comme après la fermeture des puits, comparent les
situations d’un pays, d’un continent à l’autre, proposant autant de pistes
pour l’avenir.
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