Georges Perros se confie à Michel Kerninon dans un entretien dense au fil duquel il nous parle de son enfance, de l'écriture, de la Bretagne…
« Faire du chewing-gum avec la parole alors que l'écriture est tout de même plus gravée. Enfin, la maladie de l'interview est une maladie moderne. Ça fait dire pas mal de conneries à pas mal de gens. » (Rires)
« C’est une idée romantique de croire qu’un type qui vit seul dans sa piaule est exilé. C’est toujours ce qu’on me dit: “Vous êtes retiré.” Je ne comprends pas. Retiré de quoi ? Il n’y a pas un type plus sensible à l’accueil de l’autre, à la fréquentation quotidienne. C’est d’ailleurs ce qui va me tuer un jour, parce que ça prend des proportions de bistrot, naturellement: “Viens boire un coup, Georges.” »
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