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13 novembre 2017

forêt, Roms

Oui, je sais, j’exagère : ce roman n’est pas que celui de la forêt, mais disons qu’en tant que lecteur, on y passe beaucoup de temps tout de même en première partie de récit.

Les bruits de la forêt, les couleurs, les températures changeantes, les animaux jusqu’aux plus petits, le décor est planté avec beaucoup de minutie.

Enfin surgit Jean-le-blanc qui sauve Gaspard, notre personnage principal. Jean-le-blanc qui connaît les secrets de la forêt, des herbes oubliées, des animaux proscrits. Jean-le-blanc qui commerce avec les chemineaux et les romanichels.

Et puis Gaspard choisit encore une fois la liberté et part avec la troupe. L’occasion pour l’auteur de nous décrire la vie sur les routes, l’organisation du groupe.

J’ai aimé le jour de foire lorsque les bohémiens rapinent de façon organisée.

Mais j’ai décidément trouvé la première partie trop longue, car on sent que le propos de l’auteur a pour visée principal les sans-famille, les sans-patrie, comme il le dit si bien à la fin de son roman. Alors pourquoi interviennent-ils si tard dans son livre ?

Une belle ode à la liberté et à la forêt.

L’image que je retiendrai :

Celle de Jean-le-blanc faisant cracher le venin des vipères.

http://alexmotamots.fr/le-camp-des-autres-thomas-vinau/



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